cancer du foie, comment éviter

Cancer du foie : 3 cas sur 5 sont évitables avec une réduction des facteurs de risque notamment la consommation d’alcool

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Trois cancers du foie sur cinq sont considérés comme évitables. Et parmi les causes principales ? La consommation d’alcool excessive. Mais derrière ces chiffres, il y a des réalités plus graves : une maladie silencieuse, souvent trop tardivement détectée, attribuable à des choix de vie que l’on peut inverser.


Consommation d’alcool : un danger majeur mais réversible

Chaque verre compte. Même ceux que l’on justifie comme « tolérables ». Car l’alcool impacte directement le foie, le rendant vulnérable aux atteintes chroniques, parfois irréversibles. Depuis l’étude nationale publiée récemment, il apparaît que l’arrêt ou une réduction substantielle de la consommation d’alcool est associée à une baisse de près de 40 % du risque de cancers liés à l’alcool (foie, gorge, œsophage, etc.) 

Ces bénéfices ne sont pas lointains : ils commencent dès que l’on rompt avec l’abus. Le sevrage alcoolique, associé à une abstinence durable, devient alors une mesure de santé publique majeure.


Symptômes du sevrage : ce à quoi s’attendre

Arrêter l’alcool n’est pas un pas anodin. Après des années de consommation, le corps réagit rapidement :

  • Dès 6 à 12 heures : anxiété, tremblements, insomnie, nausées .
  • Entre 24h et 72h : aggravation possible, délirium tremens, hallucinations, crises convulsives .
  • La phase aiguë dure environ 3 à 7 jours, mais des symptoms psychiques peuvent perdurer plusieurs semaines.

Sans accompagnement médical, ces périodes exposent à des risques parfois sévères. D’où l’importance cruciale d’un suivi adapté dès que l’on décide de se libérer d’une dépendance.

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Pourquoi agir dès maintenant ? Les bénéfices d’un sevrage bien encadré

Ces bénéfices vont bien au-delà de l’aspect “foie” :

  • Réduction substantielle des risques de cancer du foie, mais aussi de la cavité buccale, du pharynx, de l’œsophage, du côlon et du rectum .
  • Amélioration de la fonction hépatique, digestion plus fluide, énergie redynamisée.
  • Stabilisation de l’humeur, meilleure qualité de sommeil, diminution de l’anxiété et du risque de dépression post‑sevrage .

Une fois le sevrage amorcé, chaque jour sans alcool renforce ces effets. C’est une victoire progressive, mais réelle.


Le sevrage pour arrêter l’alcool : un parcours pas à pas

1. Diagnostic personnalisé

Un professionnel de santé (médecin, addictologue, infirmier ou psychologue) évalue la dépendance, les antécédents médicaux et propose un plan sur mesure. Les associations et structures spécialisées comme Alcool Info Service offrent aussi un soutien essentiel .

2. Traitement adapté en phase aiguë

Dans certains cas — notamment en présence de signes sévères — une hospitalisation peut être nécessaire. Les benzodiazépines (chlordiazépoxide, diazépam) préviennent les crises convulsives, et la supplémentation en vitamines (notamment B1 / thiamine) protège le cerveau.

3. Transition vers l’abstinence stable

L’arrêt partiel ou total, encadré et progressif, permet d’éviter les rechutes trop brutales. L’abstinence prolongée est clairement associée à une réduction du risque de cancer de l’ordre de 40 % ou plus .

4. Soutien psychologique et social

Groupe de parole, psychothérapie, accompagnement familial ou associatif — la dimension humaine est déterminante. Briser l’isolement rend la transformation durable .

Créer une nouvelle routine : l’allié complémentaire du sevrage

Le sport, les rituels de bien-être, les techniques de respiration… Toutes ces pratiques soutiennent votre décision. Elles apportent de la structure, du plaisir, une nouvelle histoire à raconter à vous-même. Et elles occupent l’esprit autant que le corps, réduisant les envies de consommer .

En conclusion : se libérer de l’alcool, c’est déjà agir pour prévenir le cancer

Oui, trois cas de cancers du foie sur cinq peuvent être évités. Le changement commence avec des décisions concrètes, dès aujourd’hui. Le sevrage alcoolique structuré, associé à l’abstinence, n’est pas seulement une démarche de santé, c’est aussi une promesse de sérénité, une manière de reprendre la parole sur son corps, son avenir, sa vie.

Ce chemin est exigeant, mais il est humain. Et surtout : il est salvateur. Alors, prêt·e à traverser ce premier chapitre, librement 

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