Projet de loi de finances 2026 prévoit de révolutionner le monde de la vapoteuse en France : taxation des e-liquides, interdiction de la vente en ligne, et agrément obligatoire pour les magasins. Une série de mesures qui menace un pan entier de la réduction des risques.

Une nouvelle taxe pour les e-liquides
Dès 2026, chaque millilitre d’e-liquide pourrait être taxé à hauteur de 0,03 €/mL pour les liquides jusqu’à 15 mg/mL de nicotine, et 0,05 €/mL au-delà.
Autrement dit : un flacon de 50 mL verra son prix gonfler de 1,50 € à 2,50 €, ce qui réduit progressivement l’écart de coût entre vapotage et cigarette traditionnelle.
Les autorités justifient cette taxation au nom de la santé publique et d’une harmonisation fiscale. Mais les professionnels de la vape y voient un frein à l’accès à une alternative moins nocive pour les fumeurs.
L’interdiction de la vente en ligne et l’agrément obligatoire
En parallèle, l’article L. 3513-18-4 du Code de la santé publique, tel que proposé, interdit la vente à distance d’e-liquides aux particuliers.
La conséquence est directe : les boutiques en ligne sont totalement exclues du marché, et seules les ventes physiques restent possibles — mais dans un cadre extrêmement restreint.
De plus, l’article L. 3513-18-2 prévoit que seul un établissement agréé, ou les buralistes, pourront vendre ces produits — après vérification de formation, moyens matériels et collecte de l’accise.
Quel impact pour les boutiques spécialisées ?
Pour les vape-shops, indépendants ou en réseau, le coup est dur.
- Beaucoup dépendent fortement de la vente en ligne : c’est une perte majeure.
- L’agrément impose des coûts : logiciel spécifique, suivi administratif, formation…
- Le risque de fermeture ou de reconversion est réel.
Un avantage indirect pour les bureaux de tabac ?
Avec cette réforme, les buralistes pourraient devenir les seuls vendeurs physiques majoritaires d’e-liquides.
Dans certaines zones rurales ou peu denses, cela équivaut à une quasi-exclusivité.
Mais le buraliste n’a pas toujours les compétences ou l’orientation accompagnement qu’un professionnel de la vape propose. Le risque : un recul de l’offre spécialisée, une réduction de l’encadrement technique, et pour certains ex-fumeurs, un retour vers la cigarette traditionnelle.
Une arnaque de l’État pour les vapoteurs ?
C’est l’avis partagé par de nombreux acteurs du secteur.
La bien-veillance affichée en matière de réduction des risques se heurte à une fiscalité élevée et à une distribution contrainte, ce qui peut pousser les consommateurs vers des circuits parallèles ou vers le tabac.
Dans ce contexte, on peut légitimement parler d’un changement de règle de jeu, qui profite peu aux vapoteurs.
Et pour le fumeur qui veut vraiment arrêter ?
La vape a longtemps été considérée comme un outil de sevrage tabagique. Avec ces mesures, ce rôle est fragilisé.
Mais il existe une autre voie, complémentaire : la réflexologie auriculaire au laser.
C’est là qu’intervient MyLaserTabac.
Cette méthode douce agit directement sur les mécanismes de dépendance, via des stimulations laser appliquées sur l’oreille. Elle aide à libérer l’envie de fumer, à réduire le stress lié à l’arrêt, et à accompagner une vraie rupture avec le tabac.
Pour ceux qui voient la vape ou les substituts comme une alternative imparfaite — ou craignent un retour en arrière — cette solution représente une véritable opportunité de se sevrer durablement.
Conclusion
La réforme annoncée pour 2026 redessine profondément le paysage de la vape en France. Taxation lourde, interdiction de la vente en ligne, restriction de la distribution : les conséquences sont multiples et souvent défavorables aux utilisateurs.
Si vous utilisez la vape dans une logique de sevrage, ne perdez pas de vue qu’il existe d’autres méthodes.
Et si vous souhaitez aller plus loin, choisir une approche encadrée, adaptée et tournée vers la liberté, la méthode laser anti-tabac de MyLaserTabac est là pour vous accompagner.